Seuls les plus courageux s'y aventurent. Les escaliers grincent méchamment lorsqu'on descend et il faut s'armer d'une lampe torche pour y voir quelque chose. On s'y raconte des histoires de fantômes pour se faire peur et il s'y passe des actes que le noir occulte.
Le jardin n'est pas très grand mais au moins on peut regarder le ciel autrement qu'à travers une vitre. La végétation a envahi les clôtures et une vieille balancelle trône dans un coin.
Ce n'est pas grand chose, une grande estrade en bois, un rideau et des bancs devant. Les enfants s'y représentent, y jouent des pièces, dansent, chantent. Parfois, ils organisent des réunions où on lève le poing et où on parle de changer le monde.