ils t'ont vendus, ils t'ont mis dans leurs mains pour tenter d'éponger leurs dettes faramineuses. au début, tu croyais à une vilaine plaisanterie, mais t'as rapidement pris conscience qu'ils ne rigolaient pas. ton père n'arrivait même pas à te regarder dans les yeux en t'annonçant l'état des choses, tu pouvais y lire dans son regard fuyant; la honte d'en être arrivé là. évidemment, c'est mal te connaître si ta famille pensait que tu n'allais pas broncher, t'as piquée ta crise et soulevée une tempête dans la maison après tout tu avais largement le droit de le faire, mais encore une fois malgré tout ça, tu prenais conscience que tes parents étaient littéralement impuissants face à cette situation. finalement, tu t'es résolue à faire ta valise et te rendre dans cette famille et devenir comme plusieurs des filles présentes; une fille de joie. ce terme te révolte et te créer un goût amer dans la gorge, mais tu n'as pas le choix si tu veux sauver ta famille. tu fais donc ton entré dans les appartements de ces filles et évidemment ton entré ne passe pas sous le tapis. tu as l'impression de te faire scruter à la loupe par ses femmes qui sont de véritables beautés. tu t'installes sans trop faire de vagues, tu n'as toujours pas rencontrer cet homme qui a épongé vos dettes familiales. évidemment, tu as entendu parler de lui par tes frère quelque fois, mais sans plus. l'après-midi est largement avancé et lorsque tu rejoints les appartements, tu prends conscience que tu es seule dans ces grandes pièces luxueuses. t'as soudainement la nostalgie et une boule d'émotions au travers de la gorge, tu renifles brièvement essayant de ne pas montrer autant de faiblesses, tu dois demeurer forte, tu dois demeurer sur tes gardes pour ta propre protection. tu le sais que tu seras bien traitée ici, mais tu demeures toutefois méfiante.